La présidente de la Cour constitutionnel du Gabon a été entendue en
décembre par la police française
qui enquête sur son patrimoine en
France. Ses proches dénoncent une investigation perturbée par les
allégations mensongères de « corbeaux ».
En décembre 2017, Marie-Madeleine Mborantsuo (« 3M »), la présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon,
a été interrogée par les policiers français de l’Office central de
répression de la grande criminalité financière qui, depuis 2014,
enquêtent sur son patrimoine immobilier et financier en France.
À l’origine des ennuis de « 3M », une dénonciation de
Tracfin (cellule française de lutte contre le blanchiment de capitaux),
mais aussi, selon ses proches, les agissements de « corbeaux » de son
propre pays, où elle compte autant d’ennemis dans l’opposition que de
rivaux au sein du pouvoir.
D’où le grand nombre d’allégations mensongères qui, d’après
eux, polluent l’enquête. Exemple : on lui prête 19 comptes bancaires,
alors qu’elle dit n’en avoir jamais possédé que 4, ouverts et fermés
l’un après l’autre par Barclays, le Crédit lyonnais, la BNP et un
établissement monégasque.
Source: Jeune Afrique