Le régime de Kim Jong-un n’entend pas freiner son programme
nucléaire. La Corée du Nord poursuit
ses travaux en vue de se doter
d’une force capable de rivaliser avec les grandes puissances.
La Corée du Nord continue de développer son programme d’armement nucléaire et plusieurs pays croient savoir qu’elle a « probablement développé des engins nucléaires miniaturisés s’adaptant aux ogives de ses missiles balistiques », selon un rapport confidentiel des Nations unies.
D’après le rapport, rédigé par un panel indépendant d’experts chargés de surveiller le respect des sanctions imposées par l’ONU,
ces pays - dont l’identité n’est pas précisée - estiment que les six
derniers essais nucléaires effectués par Pyongyang l’ont
vraisemblablement aidé à développer des dispositifs nucléaires
miniaturisés.
La Corée du Nord n’a pas effectué de test nucléaire depuis septembre 2017.
Silence de la Corée du Nord
Le
rapport préliminaire, que Reuters a pu consulter, a été soumis lundi à
la commission du Conseil de sécurité sur les sanctions contre la Corée
du Nord.
Il est écrit dans le document que la Corée du Nord « poursuit son
programme nucléaire, dont la production d’uranium hautement enrichi et
la construction d’un réacteur expérimental à eau légère. »
« Un État membre a évalué que la République démocratique de Corée poursuit la production d’armes nucléaires », est-il ajouté.
Aucun commentaire n’a pu être obtenu dans l’immédiat auprès de la mission diplomatique nord-coréenne à l’ONU.
Le numéro un nord-coréen Kim Jong-un
a déclaré la semaine passée qu’il n’y aurait plus de guerre alors que
le programme d’armement nucléaire garantissait à la Corée du Nord
stabilité et avenir malgré les pressions et les menaces extérieures.
Pyongyang
est visé par des sanctions de l’ONU depuis 2006 pour ses programmes
nucléaire et balistique. En dépit du renforcement des sanctions décidé
par le Conseil de sécurité, des observateurs onusiens rapportent
régulièrement que la Corée du Nord continue d’améliorer ses programmes
et de violer les sanctions.
Par Ouest France avec Reuters