«Les chances que cela se produise sont très basses et le taux de cas rapportés ne dépasse le taux de base dans la population générale que d'une faible marge», a néanmoins affirmé lundi soir l'entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson dans un communiqué.

Un nouveau coup dur

Cette annonce est un nouveau coup porté au sérum de Johnson & Johnson, approuvé en urgence aux États-Unis en février dernier. Le vaccin avaiten effet déjà fait l’objet d’une suspension de dix jours en avril après le signalement de femmes ayant eu des cas graves de caillots sanguins.

Ce nouveau revers pour Johnson & Johnson intervient par ailleurs alors que les États-Unis connaissent une baisse de la demande de vaccination, avec seulement 430.000 doses administrées par jour, quand la moyenne sur sept jours était de 3,5 millions en avril.

Les États-Unis subissent une augmentation des cas de contaminations au virus dans les États du sud et du Midwest où la population est moins vaccinée que dans d'autres régions.