
Alors que début
février les États-Unis ont annoncé avoir déployé un nouveau missile avec
une ogive
nucléaire de faible puissance pour contrer la Russie, le Pentagone réaffirme qu’il ne s’agit pas d’une course aux armements, mais d’une démonstration des capacités des forces du pays.
nucléaire de faible puissance pour contrer la Russie, le Pentagone réaffirme qu’il ne s’agit pas d’une course aux armements, mais d’une démonstration des capacités des forces du pays.
Des
planificateurs de l’Otan continuent d’imaginer des scénarios d’une
attaque de la Russie contre les membres de l’Alliance en Europe. Ainsi,
la semaine dernière, un scénario a été supervisé par le secrétaire à la
Défense Mark Esper lors de sa visite au siège du United States Strategic
Command (Stratcom).
Selon CNN,
il s’agissait d’un jeu de guerre impliquant l’utilisation d’armes
nucléaires de faible puissance par la Russie contre «un contingent
européen» et une riposte nucléaire de l’Otan.
Alors qu'un responsable de la défense a décrit à CNN ce jeu de guerre
comme une «routine», il s'inscrit, poursuit le média, dans le cadre
d'un effort du Pentagone pour moderniser et renforcer l’arsenal
nucléaire des États-Unis.
La chaîne rappelle que début février le Pentagone s’est doté pour «la
première fois depuis des décennies» d’une nouvelle arme nucléaire. Il
s’agit d’un missile portant une ogive nucléaire de faible puissance W79-2, dont la fabrication a été lancée en janvier 2019.
Alors que certains législateurs démocrates évoquent une nouvelle
course aux armements, le ministère américain de la Défense affirme qu’il
ne s’agit que d’une réponse aux efforts russes.
«Il ne suffit pas de le dire, vous devez le montrer. Le W-76-2 était le moyen le moins cher et le plus rapide de mettre quelque chose en place sur le terrain pour montrer à la Russie que nous avons la capacité de faire face à toute menace», a confié à CNN un haut responsable du Pentagone.
Interrogé par le média, le chef du commandement stratégique des
États-Unis John Hyten a rejeté la nécessité même d’utiliser le terme
«course aux armements»:
«Je n'aime pas ce terme parce que si vous êtes dans une compétition qui implique des armes, il y a par définition une compétition pour les armes. Donc s’il y a deux pays qui s’opposent et si vous voulez que vos forces militaires soient meilleures que celles de l’autre pays, la notion de "course aux armements" est une sorte de faux récit, parce qu'elle décrit quelque chose qui est toujours là».
La Russie ne veut pas de course aux armements
Vendredi 21 février, l'ambassadeur de Russie aux États-Unis Anatoly Antonov a déclaré que Moscou ne cherchait ni course aux armements
ni domination militaire. Soulignant que l’amélioration des forces
armées demeurait «la priorité absolue» de la Russie, il a indiqué que
son objectif était «d'avoir un potentiel de défense suffisant pour
dissuader tout ennemi potentiel d'agression».
Par sputnik