
Le
ministre des Finances, Louis Paul Motazé (photo), vient de rendre
publique une liste de
412 établissements de microfinance (EMF),
autorisés à exercer leurs activités sur le territoire camerounais. Ces
structures, qui contribuent à 10% au financement de l’économie
nationale, apprend-on officiellement, étaient au nombre de 500 en 2015.
Dans
l’intervalle, beaucoup ont mis la clé sous le paillasson, laissant
leurs clients dans le désarroi, du fait des écueils managériaux. Afin
d’assainir ce secteur important dans le processus de l’inclusion
financière, du fait de la capacité des EMF à intervenir jusque dans les
zones rurales, la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac)
vient de mettre en place un nouveau dispositif réglementaire régissant
l’activité de microfinance.
Plus
rigoureux en matière de contrôle, de gestion, de profil des dirigeants
et de constitution du capital minimum, ce nouveau dispositif a été
détaillé aux responsables des établissements de microfinance de la
Cemac, rassemblés le 26 juin 2018 à Yaoundé, la capitale camerounaise.
Les EMF des six pays de la Cemac ont jusqu’au 1er janvier 2020, pour s’y conformer.
BRM
Par Investir au Cameroun