
Depuis
le déclenchement de la crise sociopolitique dans les zones anglophones
du
Cameroun depuis bientôt deux, ans, la filière huile de palme connaît
des perturbations, notamment au sein des agroindustriels que sont CDC et
Pamol. Le constat est du Comité de régulation de la filière des
oléagineux.
Emmanuel
Nkoulou Ada, président dudit Comité a indiqué qu’au cours d’une assise
tenue le 3 juillet à Yaoundé, la crise anglophone a un effet mécanique
direct sur la filière, ce d’autant plus que CDC (2è employeur après
l’Etat) et Pamol sont des structures de première transformation. « Ces
structures n’arrivent pas à produire à leur dimension réelle et ne
peuvent pas commercialiser leur production. Et cette situation n’est pas
de nature à favoriser la distribution.», a souligné Emmanuel Nkoulou.
Il
a ajouté que le poids de ces sociétés va au-delà de la zone anglophone
car, elles sont des structures intégratrices qui permettent aux
populations de se développer : création d’écoles et hôpitaux, et
d’autres infrastructures sociales.
Bien
plus, les deux entreprises ont engagé des investissements pour booster
leur rendement. 10 000 hectares (ha) de palmiers à huile pour Pamol, et
plus de 12 000 ha pour la CDC.
Néanmoins, a rassuré le président du Comité de régulation de la filière des oléagineux, « on ne devrait pas être inquiet d’une quelconque pénurie, puisque c’est juste un pan de la production qui est bloqué».
Il s’est réjoui de ce que le gouvernement en 2017, a autorisé
l’importation de 97 000 tonnes pour prévenir les pénuries. Et tout se
passe bien jusqu’à présent.

S.A
Par Investir au Cameroun