Cette fois-ci c’est le Journal de Montréal émet cet avertissement.
Selon les données qu’il a récolté, il
va y avoir 1,4 millions de postes à
pourvoir d’ici 2026 en raison du départ en retraite des baby-boomers.
C’est une pénurie de main d’oeuvre aigüe dont nous parlons souvent et qui a des répercussions dans beaucoup de sphère de la société Québécoise.
C’est un gros défi pour les entreprises
qui ont de la difficulté à trouver de la main d’oeuvre qualifiée. Selon
le ministère du Travail, la majeure partie des emplois créés seront «
hautement qualifiés », c’est-à-dire qu’ils exigeront un diplôme d’études
collégiales (équivalent post baccalauréat pour la France). Quant aux
emplois « peu qualifiés », ils diminueront graduellement en nombre et en
proportion.
Le ministère du Travail estime quant à lui, qu’il va y avoir 1,18
million de travailleurs expérimentés qui auront quitté le marché de
l’emploi d’ici 2026.
La solution réside dans un cocktail qui comprend le recrutement de
jeunes diplômés, le gouvernement prévoit aussi plusieurs incitatifs
financiers pour garder plus longtemps les travailleurs âgés au boulot,
comme améliorer les « crédits d’impôt pour prolongation de carrière ».
Et enfin, les nouveaux arrivants à hauteur de 22%, viendront combler ces
emplois.
Les principaux domaines qui enregistreront une plus forte demande pour de nouveaux talents au cours des prochaines années
sont le secteur de la vente et des services où le gouvernement prévoit
la création de 53 900 postes. Les travailleurs dans les professions
liées aux sciences naturelles et appliquées en profiteront aussi (gain
de 61 400). Également ceux reliés à l’enseignement, au droit et aux
services sociaux, communautaires et gouvernementaux (41 900).
Source : Le Journal de Montréal