A l’issue d’une journée électorale qui s’est
déroulée dans le calme, les Panaméens ont dû attendre
plusieurs heures avant de connaître le nom de leur nouveau président : Laurentino Cortizo. Le candidat du Parti Révolutionnaire Démocratique (PRD), l’a emporté dans un mouchoir de poche : il a obtenu 33% des voix, devançant de peu son concurrent direct, le candidat de droite Romulo Roux. Une fois encore, la majorité des électeurs panaméens, qui se sont rendus massivement aux urnes, ont donné leurs voix aux partis traditionnels. Néanmoins, le candidat indépendant, Ricardo Lombana est arrivé en troisième position avec près de 20% des suffrages.
plusieurs heures avant de connaître le nom de leur nouveau président : Laurentino Cortizo. Le candidat du Parti Révolutionnaire Démocratique (PRD), l’a emporté dans un mouchoir de poche : il a obtenu 33% des voix, devançant de peu son concurrent direct, le candidat de droite Romulo Roux. Une fois encore, la majorité des électeurs panaméens, qui se sont rendus massivement aux urnes, ont donné leurs voix aux partis traditionnels. Néanmoins, le candidat indépendant, Ricardo Lombana est arrivé en troisième position avec près de 20% des suffrages.
Avec notre correspondant dans la région,Patrick John Buffe
Améliorer
l'éducation et la santé, réactiver l'économie et lutter contre la
pauvreté et les inégalités sociales. Tels sont les grands axes du
programme politique du nouveau président Laurentino Cortizo, mieux connu
avec son surnom « Nito ». Mais surtout, ce social-démocrate de 66 ans,
éleveur et chef d’entreprise, s’est engagé à mener une lutte frontale
contre la corruption, tout en promettant de mettre fin à l’impunité,
comme il l’a rappelé après la proclamation de sa victoire : « Les
fonds publics appartiennent au peuple et ils sont sacrés…. Au Panama, il
n’y aura pas d’intouchables, même s’ils sont ministres, grands chefs
d’entreprises, députés, ou encore président ! »
Améliorer l'image du pays
Le
nouveau chef de l’Etat, qui a été ministre de l’Agriculture, devra
aussi améliorer l'image du pays, ternie par le scandale des « Panama
Papers ». Un scandale qui, en 2016, a mis au jour les mécanismes
existants dans le pays pour favoriser l'évasion fiscale grâce à des
sociétés écrans. Et même si le Panama n’est plus sur la liste noire des
paradis fiscaux, cette mauvaise réputation lui colle à la peau. D’où la
volonté affichée par « Nito » Cortizo de désormais restaurer le nom du
Panama sur la scène internationale.
Par RFI