
« Après
l’époque de la feymania de 1990 à 2000, l’époque des églises de Réveil de 2000
à 2010, nous
sommes désormais à l’époque du coaching
en développement personnel qui est de l’arnaque en Afrique, le Coaching marche
dans les pays développés pour plusieurs raisons. Ils ont réussi à développer
leur pays et aujourd’hui ils essayent d’accompagner ceux qui ont le minimum et
malgré les multiples opportunités ne parviennent pas à faire un choix pour
avance dans la société. En Afrique, on ne peut pas construire un pays avec le
coaching, c’est de l’arnaque, vous ne pouvez par coacher un jeune qui ne
parvient pas à manger, à se loger, à se soigner, qui n’a pas accès au crédit
bancaire et prétendre attendre quelques choses de lui. Contrairement en
Amérique et en Europe ou les jeunes ont le minimum pour vivre malgré leur
situation social.
Comme
la feymania ne marche plus bien, les églises de réveil ne marchent plus bien,
chacun part maintenant lire les livres gratuitement sur internet et
s’auto-proclame caoch en développement personnel, Les jeunes soyez moins naïfs.
C’est de l’arnaque. Depuis 10ans on atteint toujours les succès story du
coaching en développement personnel, on en voit rien, la réussite réside sur le
travail » Paul Ayano.
Journaliste d’investigation (USA)
Le
site www.rtbf.be avait traité le même sujet
sur le coaching en nutrition.
C’est
la grande tendance du moment : le coaching. Oui mais lequel? Il y en a
tellement. Ici, il s’agit de mieux manger et donc de perdre du poids. Trois
types de coaches ont été testés : en cabinet médical, à domicile et par Skype.
Trois approches différentes pour un même constat : les conseils relèvent
parfois du lieu commun et le suivi est défaillant.
Première
information importante : les coaches disposaient d’une journée alimentaire type
pour savoir sur quoi il fallait travailler. Il s’agit d’une alimentation saine
et équilibrée mais les kilos peinent à s’envoler. Quelle solution alors? En
fait, il y en a trois. La psychologue préconise de jeûner un jour sur trois. La
coach en nutrition holistique recommande d’arrêter les fruits, considérés comme
non indispensables et trop sucrés. La troisième, enfin, conseille de se baser
sur l’index glycémique des aliments sans vraiment comprendre de quoi il s’agit
puisque dans la liste, la crème glacée a un meilleur index que des navets
cuits! Donc quoi? Le dessert est mieux que le légume? Réponse de l’intéressée :
" C’est bizarre mais c’est comme ça ". Mouais.
Deuxième
information : hormis les bizarreries (déconseiller les fruits sur base de la
tête de la cliente), on peut dire que les conseils prodigués sont souvent des
lieux communs (manger des légumes, boire beaucoup d’eau …). Quel intérêt alors
à consulter? Surtout que personne ici n’a rappelé pour savoir comment se déroulait
le régime. Or, qui dit coaching, dit accompagnement. Autre fait étonnant :
seule une coach sur trois a sorti la balance. Les autres ont juste demandé le
poids. Léger, léger. C’est un peu comme si un dentiste vous demandait l’état de
votre plaque dentaire sans l’inspecter.
Dangereux
ou pas ?
La
prudence est en tout cas de mise avec certaines recommandations. Les fruits
sont essentiels. Dire de ne pas en manger est anti santé vu les nutriments
qu’ils contiennent. Attention aussi au jeûne. Rien ne dit que cela marche. Tout
dépend du métabolisme de la personne.
Les
prix sont très variés. 35 euros pour la coach à domicile, 50 pour la
psychologue et 80 par Skype. Très cher pour cette dernière compte tenu de la
mauvaise qualité de la connexion et en plus, il faut faire un virement bancaire
anticipatif. Donc difficile de se retourner si la séance est écourtée ou si
elle n’a pas lieu. La coach ici était honnête et a respecté le temps imparti :
une heure.
Quelle
différence avec le diététicien ?
La
formation n’est pas la même. Celle pour la nutrition n’est pas un titre protégé
lié à un cursus officiel. Donc n’importe qui peut se présenter comme coach en
nutrition. Contrairement aux diététiciens qui eux ont suivi une formation
reconnue leur permettant d’exercer ce métier. L’avantage en plus ici, certaines
mutualités remboursent partiellement les consultations.
Témoignage de Isabelle BERNARD
FORMATIONS AU COACHING, ESCROQUERIE ET MANIPULATION
MENTALE
« On peut s’improviser coach comme on devient voyant
extralucide ou marabout. Quelques associations veulent faire un tri, mais elles
ne sont reconnues qu’entre elles, et encore ! Bien des coaches installés ne
leur accordent aucune légitimité. C’est chacun pour soi. Ceux qui s’en sortent,
démolissent les autres, et ceux qui ne s’en sortent pas ouvrent des « écoles de
formation ».
Il ne s’agit là que d’un nouveau marché de dupes. » Isabelle BERNARD
Il ne s’agit là que d’un nouveau marché de dupes. » Isabelle BERNARD
Une
ambiance infantilisante
«Je
m’autorise à coacher avec la légitimité que je m’accorde moi-même». Cette
phrase fut l’ultime conseil dont nous gratifièrent les deux animatrices, au
terme d’une formation coaching. Quel aboutissement ! Un raccourci à connaître
pour économiser temps, énergie et argent ! A bon entendeur…
Si
je commence par la dernière journée, c’est qu’elle cristallise toute
l’absurdité de ce stage. Ce jour-là, nous devions passer la «certification»,
sorte d’examen assorti de la remise d’un certificat attestant qu’on est «apte».
Des vingt-deux inscrits au départ, nous n’étions plus qu’une douzaine à nous
présenter; les autres avaient lâché en route ou avaient mieux à faire. Entre
quelques allers-retours d’une salle de classe à la cafétéria (nous sommes dans
un centre religieux, en plein cœur de Paris), on nous pose quelques questions.
Le « on » est constitué par plusieurs duos de coaches, amis des animatrices
(tous issus d’un même stage de formation) et qui se voient auto- récompensés en
fin de prestation par un «diplôme» de « super- master ». Tout ce petit
monde œuvre depuis deux ans…et arbore fièrement un badge à l’effigie des chefs.
On nous fait phosphorer sur un thème général, par exemple «Qu’est-ce que
l’estime de soi ?», puis on nous demande de déblatérer pendant une
quinzaine de minutes devant deux « examinateurs », qui baillent ouvertement car
il est bientôt l’heure du déjeuner… Puis on nous inflige un « par cœur », une
récitation, comme à l’école primaire, sur l’ordre des questions à poser à un
coaché. L’ambiance est, comme à l’accoutumée très scolaire et infantilisante,
mais nous en avions pris l’habitude, et avions hâte d’en finir et de repartir
avec le papier.
J’ouvre
une parenthèse pour préciser que cette fameuse certification contient également
un «mémoire» qui consiste à raconter comment nous avons coaché deux
personnes au cours de notre stage. Cette étape a ceci de curieux qu’au bout de
deux ou trois jours de formation, on nous considère déjà comme des coaches et
on nous demande de nous entraîner sur de « vrais cas ». De surcroît, on nous
incite à nous faire rétribuer –certains ont quand même refusé-, parfois fort
cher. C’est ainsi que l’une d’entre nous s’est autorisée à s’exercer dans des
MC Do, en se faisant payer 50 euros la séance…Mais, pour les deux formatrices,
ne pas se faire payer était ne pas accorder de valeur à ce que nous faisions…
Je
laisse imaginer les dégâts psychologiques engendrés par ceux qui se sont pris
au sérieux ! (...)
Pour lire la suite: http://www.psyvig.com/doc/doc_50.pdf
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