Après avoir bataillé pour sa libération, l'avocate française
Caroline Wassermann a présenté une
facture plus élevée qu'attendue à sa
consœur franco-camerounaise.
Cinq cents heures de travail, à 350 euros hors taxes par
heure, soit 175 000 euros d’honoraires : c’est le montant que réclame
l’avocate française Caroline Wassermann à sa consœur franco-camerounaise
Lydienne Yen Eyoum , emprisonnée au Cameroun de 2010 à 2016.
Le 2 juin 2017, Wassermann a saisi le bâtonnier de Paris.
Elle reconnaît n’avoir perçu que 34 300 euros. Yen Eyoum dit, elle,
n’avoir jamais été informée du taux horaire « excessif » de sa consœur.
Le 27 juin, le bâtonnier a rejeté la demande de Me Wassermann, au motif
qu’un complément d’honoraires ne se justifiait pas. Cette dernière a
fait appel.
Source: Jeune Afrique