Visé par une enquête de l’UEFA au sujet du Fair-play financier,
le PSG pourrait devoir
s’expliquer sur la valeur de certains contrats
avec ses partenaires financiers.
L'Instance du contrôle financier des clubs (ICFC) n’en a pas fini
avec le PSG. Sous le coup d’une enquête de l’UEFA suite aux sommes
folles dépensées cet été sur le marché des transferts afin d’attirer
Neymar et Kylian Mbappé, le club de la capitale n’est pas tiré
d’affaire. D’après L’Équipe, les enquêteurs de l’UEFA n’ont
pourtant rien trouvé à redire au sujet de ces deux transferts. Tout du
moins pour peu que le PSG dégage quelque 70 millions d’euros de recettes
sur le front des transferts d’ici le 30 juin.
Mais d’après les dernières indiscrétions du Journal du Dimanche,
cette somme pourrait bien être revue à la hausse. La faute à certains
contrats du club parisien avec ses partenaires commerciaux (Ooredoo,
QNB, beIN, QTA) qui apparaîtraient en effet quelque peu surévalués.
C’est tout du moins l’avis du cabinet indépendant chargé par l’ICFC
d’évaluer ces contrats, l’audit effectué faisant apparaître "un écart substantiel" avec les chiffres présentés par le club de la capitale.
On
se souvient qu'en 2014, l'UEFA avait tiqué en raison du partenariat
d'image du PSG avec Qatar Tourisme Authority (QTA), le décotant de
moitié. Les 200 millions d’euros annoncés par le PSG s’étaient
transformés en 100 millions et le club de la capitale avait été
sanctionné. Charge donc désormais aux dirigeants parisiens de fournir
les arguments attendus par les experts du fair-play financier sur ces
contrats commerciaux, l’enquête devant être bouclée durant le mois de
mars. Contacté par le JDD, le club de la capitale s'est dit "étonné de voir une fois de plus certains éléments sortir du cadre des discussions engagées avec l'UEFA."