Accompagnée du secrétaire d'État Adrien Taquet, la première dame a
échangé avec un parterre d'une
centaine d'enfants âgés de 8 à 14 ans et
venus de toute la France. C'est la première fois que Brigitte Macron
participe au grand débat.
Brigitte Macron a fait une apparition surprise ce mercredi 20 mars à la
Cité des Enfants de la Cité des Sciences et de l'Industrie, à Paris, où
se tenait le premier «grand débat des enfants». Accompagnée du
secrétaire d'État Adrien Taquet, la première dame
a échangé avec un parterre d'une centaine d'enfants, âgés de 8 à 14 ans
et venus de toute la France, autour de quatre thématiques : «être
solidaire, lutter contre les violences, je suis citoyen et préserver la
planète». Car, comme l'avait noté Adrien Taquet dans un entretien au Journal du dimanche la semaine dernière, «les adultes ne peuvent plus réfléchir à l’avenir sans prendre en compte leur parole» (celle des enfants, NDLR).
"Un monde où nos enfants ne peuvent pas s'épanouir"
Interrogée au micro de BFMTV en marge de cet événement, Brigitte Macron
a donné les raisons de sa présence, livrant au passage un vrai
plaidoyer pour la «non-violence», quatre jours après les débordements qui ont émaillé la dernière manifestation des Gilets jaunes.
«J'ai envie d'abord de les écouter et de donner un message de
non-violence, a-t-elle déclaré face caméra. Nous vivons dans un monde où
nos enfants ne peuvent pas s'épanouir, c'est impossible. Je pense
qu'ils en ont conscience et sont dépassés par cette violence. Il est temps de dire non à cette violence, à la violence verbale, physique, à ce monde dont on ne veut pas.»
Les enfants présents lors de ce «grand débat» avaient été choisis par
plusieurs associations comme SOS Villages d'enfants, l'Association
nationale des conseils d'enfants ou encore la fédération du Scoutisme
français. Sur son compte Twitter, le secrétaire d'État auprès du
ministre des Solidarités et de la Santé s'est fait l'écho de certaines
parties des échanges avec les écoliers, se félicitant notamment de voir
les plus jeunes «engagés à ce point pour préserver la planète».
Toujours dans cette optique de davantage intégrer les enfants à la vie politique et économique du pays, Adrien Taquet, a fait part, également dans les colonnes du JDD, de son intention de créer une «chambre des jeunes» au sein du Conseil économique social et environnemental (Cese), afin de les associer aux travaux menés à l'Assemblée nationale.
Par lefigaro.fr