Le Parlement européen adopte le Fonds asile et
migration. Dix milliards d’euros pour la prochaine
mandature seront alloués aux Etats membres pour faire face aux défis migratoires que connaissent les pays de l’Union européenne. Et il inclut un volet sur l’intégration ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Ce nouveau fond a fait l’objet d’intenses débats, mais la rapporteure socialiste s’en félicite.
mandature seront alloués aux Etats membres pour faire face aux défis migratoires que connaissent les pays de l’Union européenne. Et il inclut un volet sur l’intégration ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Ce nouveau fond a fait l’objet d’intenses débats, mais la rapporteure socialiste s’en félicite.
avec notre envoyée spéciale à Strasbourg, Domitille Piron
Le Fonds asile-migration-intégration
(Fami) pour la période 2021-2027 est doublé par rapport à la période
actuelle. Dix milliards d’euros seront donc alloués à renforcer le
régime d’asile européen commun, mais surtout pour financer l’accueil, la
prise en charge et l’intégration des demandeurs d’asile.
Le fonds
actuel était plutôt destiné à la régulation des flux ; il servira
désormais surtout à aider les premiers pays d’accueil.
La députée maltaise, Miriam Dalli, rapporteure du texte s’en réjouit. « Cela
devrait être une bonne nouvelle pour l’Italie, Malte, la Grèce,
l’Espagne, qui sont les premiers pays d’accueil ; les pays, que ça leur
plaise ou non, qui doivent faire face aux défis de la migration ; les
pays qui ont longtemps été esseulés face à cette situation et même
abandonnés par ce Parlement, par la Commission, le Conseil et les
institutions européennes qui parlent de solidarité. J’entends beaucoup
parler de solidarité mais il est temps qu’elle soit concrète. »
Une solidarité concrète pour les pays membres longuement négociée
avec les conservateurs qui souhaitaient allouer ce fonds aux pays de
départ des migrants.
Les dix milliards d’euros doivent désormais être validés dans le prochain budget de l’Union après les élections de mai prochain.
Par RFI