La reconnaissance
du diplôme obtenu à l’étranger pour un immigrant est souvent le talon
d’Achille
de son installation au Québec et dans le reste du Canada.
Un tout nouveau sondage Léger vient de confirmer que les nouveaux
arrivants se sentent souvent abandonnés et ils rencontrent de nombreuses
difficultés lorsqu’il est venu le temps de faire reconnaître leurs
diplômes.
En effet, des 3661 personnes qui ont tenté de faire reconnaître leur équivalence de diplôme ou de formation acquise à l’extérieur du Québec en 2016-2017, seulement 34 % ont obtenu une reconnaissance complète.
En effet, des 3661 personnes qui ont tenté de faire reconnaître leur équivalence de diplôme ou de formation acquise à l’extérieur du Québec en 2016-2017, seulement 34 % ont obtenu une reconnaissance complète.
Selon ce sondage, le tiers des immigrants à qui l’on a demandé
d’effectuer une formation d’appoint, des stages ou des examens ont
abandonné pour diverses raisons.
Plus de 61 % des sondés auraient apprécié être mieux accompagnés par l’ordre professionnel où ils ont fait une demande et être mieux préparés aux examens qu’ils doivent suivre pour compléter leur formation.
Les participants au sondage ont affirmé dans une proportion de 35% avoir échoué ou abandonné leur stage ou formation parce que le processus était jugé trop long. Également, ils ont dû abandonner parce que leur situation personnelle ou financière les en empêchait (22 %), parce que leur situation familiale était difficile (11 %) ou parce que les conditions du stage ou de la formation ne leur convenaient pas (11 %).
Gyslaine Desrosiers, du Conseil interprofessionnel du Québec, anciennement à l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, s’inquiète aussi de constater que près de la moitié des répondants disent que l’information obtenue de l’étranger était carrément erronée.
Ce sondage a été commandé par le Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ). Ce sondage Léger a pu joindre 484 personnes qui ont effectué une demande de reconnaissance professionnelle auprès d’un ordre. La plupart des sondés (44 %) étaient des infirmiers ou infirmières avant d’arriver au Québec
Plus de 61 % des sondés auraient apprécié être mieux accompagnés par l’ordre professionnel où ils ont fait une demande et être mieux préparés aux examens qu’ils doivent suivre pour compléter leur formation.
Les participants au sondage ont affirmé dans une proportion de 35% avoir échoué ou abandonné leur stage ou formation parce que le processus était jugé trop long. Également, ils ont dû abandonner parce que leur situation personnelle ou financière les en empêchait (22 %), parce que leur situation familiale était difficile (11 %) ou parce que les conditions du stage ou de la formation ne leur convenaient pas (11 %).
Gyslaine Desrosiers, du Conseil interprofessionnel du Québec, anciennement à l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, s’inquiète aussi de constater que près de la moitié des répondants disent que l’information obtenue de l’étranger était carrément erronée.
Ce sondage a été commandé par le Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ). Ce sondage Léger a pu joindre 484 personnes qui ont effectué une demande de reconnaissance professionnelle auprès d’un ordre. La plupart des sondés (44 %) étaient des infirmiers ou infirmières avant d’arriver au Québec
Ces constations deviennent encore plus critiques dans le contexte actuel de pénurie de personnel dans de nombreux secteurs au Québec. En effet, 1,4 million d’emplois seront à pourvoir au Québec d’ici 2026, en raison du départ à la retraite de baby-boomers.
Source: TVA Nouvelles, Radio-Canada