Les réactions internationales n'ont pas tardé à se faire entendre après
l'annonce de Téhéran de la
suspension de certains de ses engagements
pris dans le cadre de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien.- «Nous sommes extrêmement préoccupés par cette annonce», a affirmé le porte-parole du Premier ministre Theresa May.
Un peu plus tôt, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Mark Field à la Chambre des communes avait pour sa part déclaré : «L'annonce du jour de la part de Téhéran est (...) une démarche inopportune. Nous incitons l'Iran à ne pas prendre d'autres décisions menant à l'escalade et de respecter ses engagements». - L'Allemagne a appelé l'Iran au respect de la totalité de l'accord sur le nucléaire. «Oui nous souhaitons conserver le JCPOA. Nous, les Européens, les Allemands apporterons notre contribution et attendons que l'Iran mette en oeuvre [l'accord] dans sa totalité», a déclaré à la presse Steffen Seibert, le porte-parole de la chancelière allemande.
- Le Kremlin a dénoncé la «pression déraisonnable» subie par l'Iran qui a poussé la République islamique à annoncer qu'elle cessait d'appliquer certains de ses engagements pris en vertu de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015.
Le président russe Vladimir Poutine «a dit que des décisions irréfléchies et arbitraires, menant à une pression déraisonnable sur l'Iran, provoqueraient des mesures fâcheuses par la suite, auxquelles nous sommes confrontées aujourd'hui», a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il a ajouté que la Russie restait «engagée» à l'accord sur le nucléaire iranien. - «Nous ne laisserons pas l'Iran se doter de l'arme nucléaire», a affirmé le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d'une cérémonie à Jérusalem à l'occasion de la journée annuelle du souvenir à la mémoire des soldats tués en service et des victimes d'attentats.
- Devant la presse, le porte-parole de la diplomatie chinois Geng shuang a lui déclaré : «Maintenir et appliquer l'accord est de la responsabilité de toutes les parties». Il a souligné que Pékin s'opposait aux sanctions américaines contre Téhéran et a appelé «toutes les parties en présence à faire preuve de retenue, à renforcer le dialogue et à éviter une escalade des tensions.»
- Interrogée sur BFMTV au sujet de l'annonce du ministère des Affaires étrangères iranien, la ministre française des Armées Florence Parly a déclaré que la question de sanctions européennes contre l'Iran serait posée «si ces engagements n'étaient pas respectés».
De nombreux pays ont réagi à l'annonce du ministère iranien des Affaires
étrangères, ce 8 mai, de la décision de Téhéran de suspendre
l'application de certains de ses engagements conclus dans le cadre de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien (JCPOA, acronyme anglais de Joint Comprehensive Plan of Action),
ratifié en 2015. La France, la Chine et Israël sont parmi les premiers à
avoir exprimé leur inquiétude face à la décision iranienne.
Par RT France