Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a
annoncé, le 6 mars, que son pays devrait enregistrer une
croissance
économique de 8,3% en 2018, soit un taux sensiblement supérieur à celui
prévu par le Budget de l’Etat.
«Notre économie est passée de 3,6% en
2016, le taux de croissance le plus bas en 22 ans, à 7,9% en 2017 et
devrait croître de 8,3% cette année, ce qui en fera l'économie la plus
dynamique du monde», a déclaré M. Akufo-Addo lors du défilé annuel de l'indépendance en présence du président nigérian Muhammadu Buhari.
Les estimations du ministère des Finances
figurant dans le Budget de l’Etat pour l’exercice 2018 tablaient plutôt
sur un taux de croissance de 6,8% seulement.
Le Chef d’Etat ghanéen, qui a accédé à la
magistrature suprême en janvier 2017, a d’autre part promis la poursuite
d’une gestion disciplinée et saine de l'économie afin de rendre le
Ghana moins dépendant de l'aide des institutions financières
internationales.
Ce pays d’Afrique de l’Ouest, qui exporte
du cacao, de l'or et du pétrole, vise une réduction de son déficit
budgétaire à 4,5% du PIB en 2018 contre 5,9% durant l’exercice écoulé.
Le Ghana semble déterminé à ne pas
reconduire le programme du Fonds monétaire international (FMI) en 2019.
Ce programme d’aide de 918 millions de dollars échelonné sur trois ans
est destiné à stabiliser l'économie ghanéenne qui avait souffert ces
dernières années d’une hausse de l'inflation et de la dette, conjuguée à
un ralentissement de la croissance.
Agence Ecofin