Pour son premier meeting de campagne, Bernie
Sanders était de retour à New York, samedi 2 mars
2019, dans le quartier de son enfance à Brooklyn. A 77 ans, le doyen des candidats démocrates déclarés a annoncé la semaine dernière qu’il se relançait dans la course à la Maison Blanche pour 2020. Mais cette fois-ci, changement de stratégie : Bernie Sanders a décidé d’incarner personnellement sa campagne et il n’a pas mâché ses mots contre Donald Trump, qu’il a qualifié de « président le plus dangereux » de l’histoire moderne américaine.
2019, dans le quartier de son enfance à Brooklyn. A 77 ans, le doyen des candidats démocrates déclarés a annoncé la semaine dernière qu’il se relançait dans la course à la Maison Blanche pour 2020. Mais cette fois-ci, changement de stratégie : Bernie Sanders a décidé d’incarner personnellement sa campagne et il n’a pas mâché ses mots contre Donald Trump, qu’il a qualifié de « président le plus dangereux » de l’histoire moderne américaine.
Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
La
neige tombée quelques heures auparavant n’a pas empêché 3 000
supporters de Bernie Sanders, chauffés à blanc, de se retrouver sur le
campus du Brooklyn College, l’université où il a étudié dans ses jeunes
années.
Pour lancer sa campagne, le sénateur du Vermont s’est
présenté comme l’antithèse de Donald Trump, un petit garçon du quartier
de Flatbush, élevé dans une famille d’origine polonaise fuyant
l'Holocauste et dans laquelle un sou était un sou.
« Je n’oublie pas d’où je viens », a-t-il dit, avant de décrire
son rêve de former un gouvernement fondé sur la justice économique,
sociale, raciale et environnementale, à l’opposé de l'administration du
45e président des Etats-Unis.
Bernie Sanders, qui avait été le trublion de la primaire démocrate de 2016,
sait cependant que la partie en 2020 s’annonce plus difficile, même si
les démocrates sont largement mobilisés pour faire barrage à Donald
Trump.
Les démocrates partagent un grand nombre des vues de
M. Sanders sur l’université gratuite, la couverture maladie universelle
et le salaire minimum. Sa carte-maîtresse : l’authenticité de ses
convictions, qu’il a été le premier à porter.
Par RFI