Si le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a décidé d’annuler
l’enquête approfondie voulue par la chambre de jugement de l’ICFC, le
PSG reste sous étroite surveillance.
Le PSG peut souffler. Comme attendu depuis une décision similaire
favorable à Galatasaray, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a en effet
donné raison au Paris SG. Alors que la Chambre de jugement de l'ICFC,
l'instance chargée du contrôle financier des clubs à l'UEFA, avait
décidé en septembre de renvoyer le cas du club parisien devant la
Chambre d'instruction de l'ICFC pour "un examen plus approfondi" après
un premier classement sans suite du dossier, le TAS a annulé ce
réexamen. Une victoire pour les champions de France.
Si le PSG n’a pas manqué de saluer la décision du TAS, rappelant "qu’il
a toujours respecté les règles et s’est toujours efforcé de répondre
avec sérénité et transparence aux demandes réitérées de l’UEFA et de
l’ICFC, tant sur le plan de la forme que du fond", le club de la
capitale n’en reste pas moins dans le viseur de l’instance européenne.
Blanchi pour la période allant de 2015 à 2017, le PSG peut en effet
s’attendre à voir ses comptes de la saison dernière et ceux de
l’exercice en cours être scrutés de près par l'ICFC.
Quid du contrat avec Accor ?
Car
le club parisien doit toujours amortir les transferts pharaoniques de
l’été 2017 avec 222 millions d’euros déboursés pour attirer Neymar et
180 millions pour Kylian Mbappé. Et ce alors que le PSG a dépensé près
de 50 millions d’euros supplémentaires cet hiver pour attirer Leandro
Paredes. Au total, ce sont donc près de 150 millions d’euros de recettes
que les dirigeants parisiens doivent dégager pour équilibrer les
comptes. Si les chiffres du merchandising explosent, l’élimination dès
les huitièmes de finale de la Ligue des champions est un coup dur pour
les finances parisiennes et de nouvelles ventes sont à attendre en fin
de saison comme l'an dernier
Autre incertitude pour les champions
de France, la réaction de l’UEFA à la signature du partenariat avec
Accor, qui va devenir moyennant 50 millions d’euros, le nouveau sponsor
maillot. Un groupe hôtelier dont l’un des principaux actionnaires n’est
autre que... le Qatar, via Qatar Investment Authority.