C’est la question qui taraude actuellement les esprits au vue des rumeurs de plus en plus
persistantes sur
une probable modification de la Constitution. Dans son n° du 796 de ce
mercredi 13 mars 2019 le confidentiel La Lettre du continent, journal
très introduit au sein du palais du Bord de mer, « la présidente de la Cour constitutionnelle Marie Madeleine Mborantsuo, travaille à une modification de la constitution ». Une information, si elle est avéré pourrait créer une véritable montée de tension sur le plan politique.
Selon
ce média, la Haute juridiction souhaiterait modifier l’article 13 de la
Constitution et anticiper un éventuel empêchement définitif du Chef de
l’Etat Ali Bongo Ondimba qui poursuit actuellement sa convalescence à
Rabat au Maroc et dont la rémission complète serait de plus en plus
incertaine. Dans ce dessein, elle serait soutenue par le directeur de
cabinet du président de la République Brice Laccruche Alihanga ou encore
par Pascaline Bongo, par ailleurs soeur aînée du Chef de l’Etat.
L’objectif visé serait de « permettre
au président de l’Assemblée nationale Faustin Boukoubi d’achever, si
nécessaire, l’actuel mandat qui doit arriver à terme en 2023 en lieu et
place de celui du Sénat ». Ce choix serait motivé selon La Lettre du continent, par des considérations purement régionalistes,
ce dernier étant originaire de la province de l’Ogooué-Lolo et
rassurerait la communauté téké du Haut-Ogooué. Il serait donc préféré à
l’actuel présidente du Sénat Lucie Milebou Aubusson qui semble moins
accommodante envers les tenants du pouvoir.