La Banque mondiale est plus que jamais
engagée à accompagner l’Afrique dans l’obtention des
financements verts,
notamment des « green bonds » afin de faire face aux défis de
l’adaptation au réchauffement climatique et de la mitigation de ses
effets sur le continent.
« En termes de région, nous
travaillons avec nos partenaires de l’Afrique subsaharienne en nous
concentrant sur l’adaptation et la résilience au réchauffement
climatique. Nous accompagnons par exemple des projets de gestion durable
des terres, de vulgarisation des pratiques d’une agriculture résiliente
au climat ou d’accroissement de la capacité de production d’énergie à
partir des sources renouvelables.» a confié à l’Agence Ecofin, George Richardson (photo), le directeur des marchés de capitaux au Département du Trésor de la Banque mondiale.
L’institution financière fournit une
assistance technique ainsi que des services de conseil aux gouvernements
dans le cadre de la réglementation, de l’émission et du reporting des
obligations vertes. Elle aide également les investisseurs
institutionnels à inclure les stratégies environnementales, sociales
dans leurs plans d’investissement.
La croissance du marché des obligations
vertes induit un changement dans les pratiques des émetteurs
d’obligations. Ceux-ci sont de plus en plus exigeants en ce qui concerne
la transparence dans la gestion de fonds, ainsi que la prise en compte
des facteurs environnementaux et sociaux dans les divers programmes
soutenus.
Gwladys Johnson Akinocho
Par Agence Ecofin