Pour que les élus comprennent vraiment ce que c'est que de vivre
avec peu de moyens, les
associations ont eu une idée : un stage de
pauvreté !
Et si les élus se mettaient vraiment dans la peau des personnes les plus démunies ? C'est l'une des propositions faites dans le cadre du Grand débat national, lundi 11 mars.
Une dizaine de délégations, représentant les personnes en situation de fragilité,
de handicap ou de précarité, ont élaboré des propositions lors d'un
débat local. Ils les ont ensuite restituées ce 11 mars, devant le
Conseil économique, social et environnemental. Et une des propositions a
particulièrement marqué les esprits : imposer "un stage de pauvreté obligatoire pour les élus, les hauts fonctionnaires et les travailleurs sociaux".
Pas de promesses
Autres propositions : la mise
en place du RSA dès 18 ans, des accueils de jours pour les sans-abris
ouverts toute l'année ou encore la gratuité des transports en commun
pour les ménages les plus modestes, rapporte Ouest France.
Plusieurs
membres d'associations comme l'Armée du Salut, APF France Handicap ou
encore le Samu social ont pu présenter leurs constats et leurs solutions
à la secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Santé, Christelle
Dubos ainsi qu'au ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien
Denormandie. Ce dernier a promis "non pas que tout sera repris mais que tout sera étudié avec précision".
Par Lucile Descamps
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